Elo, elo, elo, how low

Elo, elo, elo, how low

Pour Card Battle Nolife, je voulais un système de score global, histoire d’avoir un enjeu au delà de la simple partie et permettant aux joueurs de se comparer.

Un de mes TIPE en prépa était sur les systèmes de classement. J’y avais étudié deux systèmes : l’Elo et le TrueSkill. Mais n’ayant pas envie de replonger dans les formules de TrueSkill, je suis parti sur ce bon vieil Elo.

Petit rappel : chaque joueur dispose d’un score S, ayant généralement pour valeur de départ 1000. Le score évolue après chaque confrontation contre un autre joueur, suivant cette formule : `S’=S+K(W-p(D))`.
`S` représente le score initial du joueur et `S’` son nouveau score. `W` est le résultat de la partie (1 pour une vitoire, 0 pour une défaite, 0,5 pour un match nul). `p(D)=1/(1+10^(-D/400)` représente la probabilité qu’un joueur gagne en fonction de la différence `D` de score des deux joueurs (rendez-vous sur la page Wikipédia de l’Elo pour les détails du comment arriver à cette fonction). Enfin, `K` est un facteur de dilatation des résultats.

Je voulais cependant quelques caractéristiques supplémentaires.

  • Les scores doivent être globalement à la hausse : dans l’Elo classique, on gagne les points perdus par l’adversaire et inversement. Là, je voulais que le gain de points soit plus commun et que le joueur perde des points que si le résultat était nettement défavorable.
  • Plus de précision dans le résultat que victoire/défaite. Le jeu oppose deux équipes disposant chacune de trois cartes et la gagnante est celle qui a toujours une ou plusieurs cartes à la fin. Cela donne trois résultats possibles : 3-0, 3-1, 3-2.
  • Chaque équipe peut comporter de un à trois joueurs. Les gains ou pertes doivent correspondre au niveau global de chaque équipe mais aussi au score de chaque joueur pour le calcul de son nouveau score.

Pour les deux premiers points, la solution a été de modifier la valeur de `K` en fonction du résultat et de ne pas se contenter d’un choix binaire 0 ou 1. Pour une victoire, `K` prend la valeur 1 pour une victoire 3-2, 1,1 pour une victoire 3-1 et 1,2 pour une victoire 3-0. Cela permet d’ajouter des points en cas de large victoire. Pour une défaite, `K` vaut 0,4 pour une défaite 3-2, 0,3 pour une défaite 3-1 et 0,2 pour une défaite 3-0. La perte de points est donc limitée en cas de défaite et il est même possible de gagner des points si la défaite était très probable.

Pour le dernier point, la solution a été de calculer un gain pour chaque équipe puis un gain personnel pour chaque joueur. Le gain d’équipe est calculé à partir de la moyenne des scores des joueurs dans chaque équipe. Puis pour chaque joueur, un nouveau gain est calculé en effectuant la confrontation entre le score d’un joueur et la moyenne de l’équipe adverse. Il était également possible de faire la comparaison en calculant le gain de chaque joueur contre chaque joueur de l’équipe adverse puis de faire la moyenne du résultat, mais les résultats sont très proches entre les deux calculs sauf que la seconde méthode demande plus d’opérations à réaliser. La première a donc été préférée.

On obtient donc comme formule `S’=S+K(W-p(D_(équipe)))+K(W-p(D_(perso)))`. `K` est fixé à 10, `D_(équipe)` est la différence entre la moyenne des scores des deux équipes, `D_(perso)` la différence entre le score du joueur et la moyenne des scores de l’équipe opposée et `W` dépend du résultat selon le tableau suivant.

Résultat3-03-13-22-31-30-3
W1,21,110,40,30,2
Le point

Le point

Ceci n’est pas fait pour être lu. D’ailleurs, même moi je ne vais pas me relire et il y aura sans doute plein de fautes. Mais je me dis que ça pourrait être utile de sortir tout ce que j’ai en tête et que ça pourrait mieux marcher si c’était publié qu’oublié dans un fichier au fond de mon disque dur.

Je suis né le 9 octobre 1990. Pas vraiment de souvenirs marquants dans mon enfance. Mère ultra possessive et père incapable d’écrire correctement mon prénom. Les seules sorties étaient pour aller faire les courses le samedi après-midi et les vacances, où mon père (menuisier) transformait son fourgon en simili camping-car et où on vadrouillait durant deux semaines. Le seul musée qu’on a visiter, c’est un musée sur le Débarquement à Sainte-Mère-L’Église. À part ça, jamais de sorties culturelles, jamais de ciné et même jamais de films : je dois être la personne de mon âge à avoir vu le moins de Disney. Par contre, télé à fond avec toutes les émissions stupides possibles. La seule chose que j’avais, c’était le Journal de Mickey que ma grand-mère m’achetait chaque semaine.

Heureusement que l’école, c’était mon truc. Aucune difficulté et du coup, personne s’intéressait à moi. Je me souviens de ma prof de CP dire «Cyril est très bien mais tout le monde serait comme lui, on s’ennuierait». Au début du CM1, on m’avait proposé de rejoindre les CM2 : j’avais refusé, je voulais pas me retrouver avec des gens que je connaissais pas. En ne mangeant pas à la cantine et étant donc présent que pour les cours, de toute façon, je pouvais pas connaître grand monde.

Passage au collège. Les premiers jours sont très difficiles : trop de monde. Heureusement, mon prof principal l’a remarqué, me demande de rester un peu après un de ses cours, me dit de me concentrer sur moi et après, tout se passe mieux. Une fois, une surveillante est venue me voir pour savoir si ça allait vu que j’étais tout le temps tout seul à la récré, assis sur un banc : elle est vite repartie quand elle a vu que j’étais très content dans mon bouquin de maths.

Le collège, c’est aussi ma seule période de demi-pensionnaire. J’ai toujours été hyper difficile niveau bouffe : pas de raisons particulière si ce n’est que le cerveau déconne. C’est pas gênant en rentrant chez soi à midi ; ça l’est plus quand on passe par un self avec menu à moitié imposé, qu’on ne mange rien et qu’on se rattrape sur le goûter. Je suis ainsi rapidement passé de on-peut-compter-mes côtes à bouboule.

Avec le collège arrive les premières réflexions sur l’orientation. N’ayant toujours aucun problème niveau cours, tout m’est ouvert. Mais ce que je voudrais, c’est rester à l’école pour continuer à apprendre mais vu que c’est pas possible, j’envisage alors de faire apprendre. Me voici donc avec l’idée d’être professeur des écoles. Je vais même mon stage de 3ème dans mon ancienne école primaire.

C’est aussi vers cette période que je commence à toucher aux ordinateurs. Notre premier ordinateur à la maison est issu du changement de machines au boulot de ma tante et on se retrouve donc avec une machine tournant sous Windows 3.1. Je m’intéresse alors à Basic et fouille les vieux Science & Vie Junior du CDI, où se trouvait une section Informatique avec des programmes à recopier. Il y avait aussi au collège un club math/info durant quelques temps, le vendredi entre midi et deux. J’étais tout seul à venir, avec le prof qui s’occupait de ça. On faisait de la crypto ultra basique, avec la partie théorique en maths et la partie pratique en programmation, toujours Basic.

Ma passions pour les maths et les sciences en général ne faisant que grandir, je continue au lycée dans une filière scientifique. Le lycée est encore plus proche de la maison que ne l’était le collège, du coup, en plus de me déposer juste avant le début des cours et de m’attendre à la sortie, ma mère vient aussi me récupérer à midi. Hors de question donc de traîner en dehors des cours et de toute façon, j’en ai pas vraiment envie.

Toujours en tête de classe et donc toujours ignoré de tous vu qu’il y a des cas plus urgents à traiter. J’ai tout de même eu mon instant de gloire en finissant 5ème du concours Kangourou en 1ère, ce qui m’a valu un passage chez le proviseur pour me féliciter et visiblement une mention dans un affichage ou une mailing-list vu que la moitié des profs m’en ont parlé durant quelques jours. Ce classement m’a aussi permis de participer à une finale ayant lieu au Palais de la Découverte un samedi avec visite du Palais, puis visite de Paris le lendemain. Mais hors de question d’avoir tout ça pour ma mère : j’arrive le samedi midi et je repars le samedi fin d’après-midi et accompagné de ma grande sœur, parce qu’il faudrait quand même pas que j’ai à me débrouiller tout seul.

Tout le reste du lycée se passe tranquillement. Au niveau orientation, on me dit qu’avec mon niveau, je devrais aller en prépa, un truc dont j’ai jamais entendu parler. J’avais juste entendu parler de l’université, vu que sur mon schéma, c’était par là qu’il fallait passer avant de faire prof.  On me parle aussi d’ingénieur : encore une fois, jamais entendu parler mais il y a un truc qui me chiffonne : le mot en lui-même. Pas ce qu’il signifie mais comment il sonne : j’aime pas ce mot.

Je me retrouve donc en prépa. Toujours à Poitiers donc toujours avec ma mère qui me dépose à l’entrée et m’attend à la sortie. Toujours externe mais sans rentrer à midi, je me prends un truc à manger dans le coin. De toute façon, mes grands-parents habitent juste à côté s’il y a un problème.

À la maison, la connectivité au monde s’améliore. J’ai abandonné la télé. J’ai eu une période radio puis Internet est arrivé. À la faveur d’un autre changement de parc au boulot de ma tante, on a eu une machine plus récente, sous XP puis, en entrant en prépa, la région m’a fourni un ordinateur portable. Je passe donc une grande partie de mon temps sur le web et il y a aussi eu des chaînes de télé disponibles par ADSL.

C’est par contre en prépa que ça se complique niveau cours. Vu que personne s’est occupé de moi en cours jusque là parce que j’y arrivais très bien, j’ai jamais eu à travailler et personne ne m’a poussé à aller plus loin. C’est dommage parce que là, ça m’aurait été bien utile. J’arrive à passer la première année et le tout début de la seconde mais après, je ne tiens plus le rythme. Puis il y a ce truc d’ingénieur qui revient, avec plein d’écoles qui viennent se présenter. Non, définitivement, j’aime pas ce mot. Je trouve quand même une école de statistiques qui a l’air intéressante et qui présente l’avantage de ne pas avoir de physique au concours d’entrée alors que je suis complètement à la rue dans cette matière. Je me foire complètement, je me refais une seconde seconde année où je n’arrive toujours pas à tenir le rythme pour finalement rater l’admissibilité à 15 points.

La suite logique aurait été de partir en fac de maths. Ça serait rejoindre l’itinéraire prévu à la base, même si je sais maintenant que je ne serais pas professeur des écoles : je suis déjà incapable de parler aux gens. Mais après avoir raté un concours d’entrée dans une école mathématique, je doute d’avoir le niveau pour. Mon prof de maths de prépa m’évoque alors la possibilité d’aller en informatique. J’entre alors en L3 puis je continue en master.

Avec le M2 vient la phase de professionnalisation.  Ça commence avec un projet, interne à l’université ou avec des entreprises. J’arrive dans une start-up située à quelques mètres de la fac qui bosse dans l’Internet des objets et qui veut développer une plate-forme web pour pouvoir gérer ses objets. Je pars donc là-dedans puis vu que ça a l’air de bien se passer, ils me prennent pour mon stage de fin d’études puis ils m’embauchent. Après quelques mois, on obtient une version de démonstration fonctionnelle. J’y vois pleins de choses qui ne vont pas mais la boîte s’en sert pour communiquer et démarcher des clients. De mon côté, je profite d’avoir les moyens pour partir de chez mes parents.

Après ça, je pense pouvoir m’attaquer au développement d’une version finale de cette plate-forme mais ce n’est pas l’orientation prise. On me demande des modifs du démonstrateur, en passant des mois sur des choses qui me semblent absurdes, sans pouvoir faire passer mes idées sur des évolutions futures. Je suis le seul à faire du web dans la boîte, la vision des choses n’est pas la même. Je pars finalement en avril 2016.

À ce moment-là, j’ai pas grand chose dans ma vie. J’aime coder, j’ai un peu d’argent de côté mais c’est tout. Je décide de souffler quelques temps avant de reprendre le boulot parce que ça fait plus de deux ans que je n’ai pas eu plus d’une semaine de coupure, mais pour faire quoi ? Je sors pas, je voyage très peu, je vais ni au resto, ni en boîte, ni au ciné, ni en concert, je n’ai jamais eu d’amis… Après m’être fait énormément violence, j’arrive tout de même à me lier d’amitié avec quelqu’un.

Septembre arrive et je me lance donc dans le recherche de boulot. Sauf qu’autour de Poitiers, des postes en ingénieur ou développeur web, y en a pas tant que ça. Je postule tout de même à ce que je trouve mais les entretiens sont horribles. Mon CV est bon mais en me voyant, c’est comme si ça ne comptait pas. Je suis timide, pas du tout doué pour parler et j’aime pas me mettre en avant. Je n’apparaît pas comme un potentiel développeur mais comme un risque. Sauf que je peux pas faire semblant durant l’entretien, j’en suis incapable, je supporte pas de jouer un rôle. Du coup, même si tout est bon niveau compétences, je n’inspire pas confiance. Déjà que mon niveau d’estime était pas haut, il s’enfonce mois après mois. Mais je continue à me dire que j’ai les compétences pour et que ça pourra passer si je tombe face à quelqu’un qui ne se contentera pas du paraître.

Jusqu’en juillet 2017. J’envoie mon CV à une boîte qui cherche un développeur web pour un projet en lien avec l’Internet des objets. Je les connais parce qu’ils étaient parmi les testeurs de la plate-forme que j’avais développée à mon ancien boulot. On m’a toujours dit que les retours étaient très bons, je me dis donc que j’ai mes chances. Mais je n’ai même pas été convoqué à un entretien.

À partir de ce moment-là, l’espoir a complètement disparu. Heureusement, j’ai pu passer mon mois d’août sur quelque chose d’intéressant et ainsi m’éviter de plonger durablement dans la déprime. Mais depuis septembre dernier, rien qui ne me dise que ça pourrait s’arranger. Au contraire, j’ai même de plus en plus de mal avec le monde environnant.

On arrive fin août. Normalement, c’est le début d’une période que j’apprécie. Quand j’étais gamin, c’était la fin de vacances bien trop longues, le retour des cours et mon anniversaire qui approchait. Plus tard, c’était la fin des chaleurs pesantes de l’été et le retour de tout ce qui s’était interrompu en juillet et août. Mais cette fois-ci, je ne vois rien revenir, même pas les nouveautés de Nolife.

Et après ? Quoi attendre ? Retrouver du boulot serait déjà la première chose à avoir mais comment ? Et à part ça ? Je me rends désormais compte à quel point j’ai rien ou presque dans ma vie. Et voir l’état du monde autour donne guère envie.

Card Captor Nolife

Card Captor Nolife

Hier, j’ai lancé Card Cartor Nolife à l’occasion du 11ème anniversaire de Nolife (si Google célèbre les anniversaires de personnalités disparues avec ses doodles, y a pas de raisons qu’on arrête de célébrer l’anniversaire de Nolife !). Il s’agit d’un jeu de cartes à collectionner, jouable en ligne par ici.

La toute première idée d’un jeu doit remonter à une période où j’étais sur Cookie Clicker. J’avais alors en tête un idle game dans le même genre mais où à la place des grands-mères, des usines et des prismes, il y aurait des membres du staff de Nolife et où les cookies seraient remplacés par de la production d’émissions. Ça n’a jamais dépassé le stade d’idée mais ça m’est resté en tête.

Puis, bien plus tard, Nolife s’est arrêtée, après un mois en mode zombie qui furent l’occasion de revivre 11 ans d’émissions. Dont la soirée des 8 ans, avec le jeu Nolife Les Aventures et le Debug Mode qui lui a été consacré, où on apprenait que l’idée originale d’Alex était un jeu de cartes qui se joindrait aux votes pour le J-Top et le Jeu-Top. Cela s’est alors mêlé à mon idée d’idle game mais où, au lieu d’acheter des unités Seb ou Alex, on collectionnerait des cartes. J’ai aussi repensé aux cartes Pokémon de ma lointaine enfance : en mélangeant tout ça, on obtient des cartes de plusieurs couleurs, correspondant aux différentes couleurs utilisées sur la chaîne, avec des attaques, des pouvoirs et d’éventuelles évolutions.

Tout cela a été ensuite raffiné au fil des réflexions pour aboutir au jeu actuel. Principale différence avec Pokémon: c’est un jeu solo. Vu que je suis un grand solitaire et que devoir chercher des gens pour jouer m’enthousiasme peu (euphémisme), je joue rarement en multi et j’ai donc une plus grande appétence pour le solo. Ce qui implique dans ce cas de jouer contre l’ordinateur, offrant ainsi la possibilité d’avoir un format asymétrique ; cela a abouti à une succession de stages (je vous laisse chercher d’où peut venir leur nombre…) où le joueur peut présenter plusieurs cartes face à un ennemi.

Il y eut aussi la création des cartes. Sachant qu’il serait compliqué d’être exhaustif par rapport aux personnes ayant participé à la chaîne, je me suis limité à quelques dizaines de cartes plus quelques évolutions, en gardant la possibilité de rajouter des cartes par la suite, une fois le jeu lancé. Le jeu possède donc 52 cartes pour débuter, dont 15 évolutions. Je voulais absolument mettre dans cette première fournée les personnes du «cœur» de la chaîne (Seb, Alex, Suzuka et Cyril) ainsi que tous les présentateurs réguliers de 101%, du J-Top et du Continue de l’Info. En plus de ces cartes-là, j’ai rajouté les personnes qui m’inspiraient en premier pour des noms d’attaques ou de pouvoirs. Je me suis aussi efforcé de pouvoir montrer toute la diversité possible avec ce premier lot de cartes, en ajoutant des personnages de fiction et en faisant en sorte que toutes les couleurs soient utilisées. Il manque bien évidemment de nombreuses personnes, dont certaines ont été très importantes dans l’histoire de Nolife, mais comme annoncé, de nouvelles cartes arriveront au fur et à mesure.

Comme à mon habitude, j’ai développé dans le plus grand secret, sans teaser quoi que ce soit, afin de garder l’esprit de surprise. Mais cette fois-ci, j’ai tout de même informé une personne avant : Manon, aka Zélyie, aka @manoncharles. J’avais une idée de fonctionnalité à implémenter mais j’avais besoin de son aide pour la mettre en place. Et elle a très gentiment accepté de participer, alors qu’elle avait des choses bien plus importantes à faire : merci énormément Manon !

Tout cela a donc conduit au lancement du jeu ce 1er juin. Ça fait plaisir de voir quelque chose qu’on avait en tête, puis en code, «prendre vie» en voyant les gens jouer et donner leurs impressions. Je vais donc continuer à le faire vivre, comme dit précédemment avec de nouvelles cartes à venir prochainement mais aussi d’autres idées que j’ai déjà en tête. J’ai mis en place un compte Twitter, @CCaptorNolife, qui permettra d’annoncer aux gens intéressés l’arrivée de ces nouveautés et, d’ici là, de présenter un peu plus le jeu. Il permet aussi de m’envoyer des remarques, qui peuvent également être formulées sur le topic dédié sur le forum de l’ATNL, ou dans les commentaires de cet article (même si c’est pas l’endroit que je fréquente le plus régulièrement ^^’), ou par pigeon voyageur ou autre…

Volume de l’Univers inobservable

Volume de l’Univers inobservable

Je pensais faire un schéma à la main, mais je dessine vraiment trop mal. Et GeoGebra, c’est chouette.


Considérons un observateur dont l’œil se trouve à une hauteur `h` du sol. La limite de ce qu’il peut voir est déterminé par les tangentes que `O` forme avec la Terre, représentée ici par un cercle de centre `C` et de rayon `R`. On prend une tangente au pif et on note `M` le point d’intersection de cette tangente avec la Terre.
Pour calculer la distance `OM`, on va utiliser la puissance d’un point par rapport à un cercle. Cela nous permet de déterminer que `OA.OB=OM²`. En sachant que `AC=BC=R`, on en déduit que `OM=sqrt(h(h+2R))`.
Vu que `OM`est une tangente au cercle, le triangle `OMC` est donc rectangle en `M`, ce qui nous permet de calculer simplement l’angle `alpha` : `tan(alpha)=(MC)/(OM)` et donc `alpha=arctan(R/sqrt(h(h+2R)))`.
On a travaillé jusque là en géométrie plane, il est désormais venu le temps de la 3D. On transforme notre angle plan `alpha` en angle solide `Omega=2pi(1-cos(alpha))=2pi(1-cos(arctan(R/sqrt(h(h+2R)))))`. En fouillant un formulaire de trigonométrie, on extrait la formule `cos(arctan(x))=1/sqrt(1+x²)`, ce qui nous permet de réduire notre valeur : `Omega=2pi(1-1/sqrt(1+(R/sqrt(h(h+2R)))²))`. On laissera au lecteur ou à la lectrice le plaisir de simplifier cette égalité afin d’obtenir `Omega=2pi(1-sqrt(h(h+2R))/(h+R))`.
Il ne reste plus qu’à calculer le volume défini par cet angle solide et pour cela, une simple règle de trois suffit. Un angle solide plein vaut `4pi` stéradians pour un volume d’Univers `V=2.54*10^(71) m^3`. Notre volume `V_i` d’Univers inobservable mesure donc `V_i=Omega/(4pi)V=(2pi(1-sqrt(h(h+2R))/(h+R)))/(4pi)V=(1-sqrt(h(h+2R))/(h+R))/2V`.

Pour l’application numérique, on utilise `R=6.371*10^6 m`. En se plaçant au niveau du sol, `h` représente la taille de l’observateur ; prenons donc `h=1.7 m`. Ce qui nous donne `V_i=0.4996V=1.269*10^(71) m^3`, soit un peu moins que ce qu’on aurait avec une Terre plate.
Prenons un peu de hauteur en nous plaçant au sommet de la Tour Eiffel. On a alors `h=324 m` et `V_i=0.495V=1.257*10^(71) m^3`. En allant sur l’Everest (`h=8848 m`), on obtient `V_i=0.474V=1.204*10^(71) m^3`. Et sur l’ISS (`h=4*10^5 m`), on a `V_i=0.331V=8.407*10^(70) m^3`.

Nolife : l’histoire secrète

Nolife : l’histoire secrète

20 juin 2006. Jacques Chirac inaugure le musée du quai Branly. De nombreuses personnes présentent alors ce musée comme le grand ouvrage culturel de la présidence de l’ancien maire de Paris. Mais ce que tout le monde ignore, c’est que le président a alors un autre projet culturel en cours de préparation.

L’appétence de Jacques Chirac pour le pays du Soleil levant est de grande renommée et le président souhaitait mettre en avant la culture nippone en France. Cependant, le projet du Quai Branly s’étant étalé sur la quasi-intégralité de ses deux mandats, il savait qu’il n’aurait ni le temps ni les moyens de mettre en place quelque chose d’aussi ambitieux. D’où l’idée de mettre en place une petite structure mettant en lumière le Japon : c’est le début du projet qui donnera naissance à Nolife.

Alors que la chaîne vit ses derniers jours de diffusion, nous avons pu nous entretenir avec Sébastien Ruchet et Alexandre Pilot, cofondateurs de la chaîne et respectivement PDG et directeur des programmes, afin d’évoquer pour la première fois ces dessous inconnus de cette petite chaîne finalement proche des jeux de pouvoir.

De l’Élysée à une cave

Tout commence début 2006, dans le bureau du président. Jacques Chirac a alors réuni ses conseillers les plus proches pour leur exposer son idée : une plateforme permettant la promotion de la culture japonaise en France. Principale contrainte : la discrétion. Hors de question que le monde sache que le président lance son propre média. Par conséquent, peu de moyens sont disponibles et hors de question d’impliquer des gens déjà proches du pouvoir.

Après quelques mois de recherche, une cible semble trouvée : Pocket Shami, une petite boîte de production audiovisuelle produisant du contenu vidéo japonisant. Après s’être renseigné sur les personnes composant la société, décision est prise : il s’agit de leur proposer d’adapter les programmes qu’ils produisent pour les diffuser sur leur propre chaîne de télévision. Alexandre raconte le premier contact.

«On devait être en mai 2006. J’étais sur le montage d’un documentaire quand le téléphone s’est mis à sonner. C’était quelqu’un qui se présentait comme le conseiller culture de l’Élysée et demandait à nous rencontrer, Seb et moi. J’étais quand même très dubitatif, en essayant de reconnaître la voix de quelqu’un qui essaierait de nous faire une blague. Mais cette personne m’avait laissé une adresse e-mail en elysee.fr, en nous demandant de lui communiquer nos disponibilités pour un rendez-vous. J’en ai parlé le soir même à Seb et on a décidé de donner suite.»

Quelques semaines plus tard, ce même conseiller se rend donc dans les locaux de Pocket Shami et expose le projet aux deux hommes. Sébastien continue.

«Et là, il nous présente l’idée d’une chaîne de télé orientée Japon, avec nous aux manettes. Il n’y aurait pas de moyens financiers au début mais un soutien logistique pour lancer le projet et une liberté totale sur les thématiques abordées tant qu’un espace était dédié à la culture japonaise. Ils réfléchissaient aussi à un projet de loi sur des aides pour les médias audiovisuels indépendants,  dont la chaîne pourrait bénéficier une fois lancée. Il conclut en annonçant nous laisser du temps pour y réfléchir. On était alors en juin et il nous demande de lui donner notre réponse en septembre. C’était un gros projet pour nous et ça impliquait de laisser Pokesha de côté, mais vu que la boîte était pas en grande forme, on a décidé de tenter le coup. On a passé l’été 2006 à se demander ce que l’on pouvait faire et début septembre, on a communiqué à l’Élysée notre accord sur le projet.»

La machine est alors enclenchée. Alors qu’Alexandre et Sébastien commencent à réunir des fonds et à concevoir les premiers programmes, l’équipe du président de la République commence à chercher des locaux et des personnes qui pourront aider les deux hommes dans leurs démarches administratives. L’ensemble suit son cours, l’entreprise est créée début janvier 2007, les proches de Pocket Shami sont mis au courant et là, Alexandre s’emballe.

«Devant les bons retours qu’on a eu après avoir présenté Nolife à nos connaissances, on a décidé de faire un peu de teasing. J’ai préparé quelques vidéos et on a commencé à communiquer. Deux jours après, on avait un appel de l’Élysée. Il n’y avait pas de problèmes à commencer à communiquer mais on s’était un peu emballé en annonçant un lancement pour mars : ils avaient quelques soucis de leur côté pour gérer l’administratif, notamment vis-à-vis du CSA. Ils avaient sûrement sous-estimé notre enthousiasme !»

Il y a également un pépin du côté du projet de loi promis : les élections approchent, l’Assemblée Nationale ne siège plus et par conséquent, impossible de faire voter quoi que ce soit. Les fonds initiaux réunis vont devoir faire durer la chaîne plus longtemps que prévu alors que le lancement de la chaîne, quand à lui, n’approche toujours pas. «On les a recontactés en urgence vers la mi-avril, indique Sébastien. Eux auraient encore pu user de leur influence auprès des administrations quelques temps mais nous, on devait lancer avant l’été pour ne pas brûler tout notre capital avant même d’émettre. Ils ont bien compris l’urgence de la situation et une semaine plus tard, le CSA nous donnait les documents pour au moins avancer avec Free». Le FAI a d’ailleurs été contacté par l’équipe élyséenne. «Lors de notre entretien avec Free nous informant de la validation de la diffusion et du numéro de canal attribué, on a bien senti que le choix du canal 32 venait de haut», précise Alexandre. Tout cela menait au lancement de la chaîne, le 1er juin 2007, quelques semaines après le départ de Jacques Chirac de la présidence de la République.

Nouveau pouvoir, nouvelles galères, nouveaux espoirs

Nicolas Sarkozy prend en effet sa place à l’Élysée en mai 2007 et visiblement, il fait une petite fixette sur l’audiovisuel. Le nouveau président découvre rapidement le projet de loi promis à Alexandre et Sébastien et s’empresse de le faire disparaître.

«C’était évidemment une grosse douche froide, indique Sébastien. La chaîne émettait enfin depuis quelques semaines et on apprend ça. À peine lancé, le projet était déjà compromis à court terme. Dès la rentrée de septembre, on a commencé la recherche de partenaires et à notre grande surprise, nous avions toujours le soutien de Jacques Chirac.»

En effet, l’ancien président avait conservé une petite équipe, afin de pouvoir mener à bien différents projets plus personnels et Nolife en faisait partie. C’est ainsi qu’ils vont rapprocher la petite chaîne d’Ankama. Sébastien continue.

«Ankama avait été contacté avant nous en 2006, mais ils ont préféré rester sur le développement de leur univers à l’époque et n’avaient donc pas donné suite. Mais ils s’étaient tout de même montrés intéressés par l’idée. L’équipe de Chirac s’en était souvenu et on nous a indiqué qu’ils pourraient être intéressés par un partenariat. La suite a déjà été racontée : on y est allé pour un tournage, on a finalement parlé affaires et quelques temps plus tard, ils proposaient de nous financer quelques temps, le temps pour nous de se développer suffisamment afin de pouvoir rejoindre un business plan plus classique pour une chaîne télé.»

Nous sommes alors début 2008 et alors que Nolife et Ankama mettent leur partenariat en place, un nouveau bouleversement du PAF approche, avec l’annonce de la suppression de la publicité sur les chaînes de France Télévisions en soirée. Une annonce qui ne semble avoir aucun lien avec Nolife. Et pourtant… La publicité a disparu des soirées des télévisions publiques à la rentrée de janvier 2009, alors qu’aucune loi n’avait encore été votée et que les discussions, directes ou par médias interposés, avaient été âpres entre la direction de France Télévisions et l’Élysée. Cette application plus rapide que prévu a ses raisons, que nous explique Sébastien.

«Patrick de Carolis [alors président de France Télévisions] savait qu’il ne pourrait pas résister et quitte à céder, il a tenté de monnayer son accord avec plusieurs requêtes. Parmi elles, la mesure de l’audience sur l’ADSL : de Carolis était un proche de Jacques Chirac et en temps que président de France Télé, il avait été tenu au courant par rapport à Nolife et voyait là l’occasion de faire une fleur à Chirac».

Les discussions sur l’ajour de l’ADSL aux mesures de Médiamétrie démarrent donc courant 2009 et aboutissent rapidement, permettant les premières mesures début 2010. Ce qui se révélera essentiel pour Nolife.

«Ankama devait nous permettre de tenir le temps de candidater pour émettre sur le câble, précise Alexandre. On pensait encore pouvoir profiter de l’équipe de Chirac, mais son influence n’exerçait plus. Notre dossier a été rejeté et nous avons dû passer à un modèle basé sur les abonnements. Jusqu’à cette annonce de l’arrivée des mesures d’audience et donc de la publicité, qui promettait de nous sortir la tête de l’eau».

L’effet Chirac fait toutefois toujours effet au Japon. Toujours populaire là-bas, l’ancien président, toujours pas le biais de ses équipes, bénéficie de la politique Cool Japan pour réussir à convaincre des productions japonaises de donner des droits de diffusion voire de produire du contenu pour la France, qui sera destiné à être diffusé sur Nolife. «L’arrivée d’une bonne partie des premiers programmes japonais à l’antenne est due à son influence, précise Alexandre. Il y a eu ensuite un effet boule de neige que l’on a eu à gérer nous-même, mais on lui doit le démarrage.»

La fin d’un projet

Nous arrivons en 2012. Alors que Nolife fête son cinquième anniversaire en grande pompe, un nouveau locataire arrive à l’Élysée : François Hollande. Complice avec Jacques Chirac, il se verra confier la relation entre l’ancien président et la petite chaîne.  Cela conduira Hollande à donner quelques coups de pouce à Nolife durant les premiers mois de sa présidence. Mais une fois les liens entre Nolife et Chirac découverts par le Parti Socialiste, le nouveau président se verra contraint de freiner des quatre fers tandis que l’ancien président, affaibli, laissera petit à petit la chaîne de côté. L’élargissement de la TNT de fin 2012 et le bouleversement du marché publicitaire qui en suit grignoteront le précaire équilibre de Nolife, jusqu’à son redressement judiciaire dont la chaîne se sort de justesse mi-2017. Encore une fois grâce à Jacques Chirac ? «L’un des mandataires ayant géré le redressement était originaire de Corrèze, indique Alexandre, on a pas pu s’empêcher de faire le lien. Et vu comment le redressement est passé de justesse, ça nous a peut-être permis un sursis».

Sursis de brève durée. Emmanuel Macron arrive à l’Élysée en mai 2017 : il faut désormais promouvoir l’esprit start-up et un cas très médiatisé comme Nolife fait tâche. «Dès la fin 2017, des options que le mandataire jugeait comme exploitables six mois plus tôt lui paraissaient désormais insuffisantes, indique Sébastien. En quelques mois, toutes les portes qui étaient ouvertes s’étaient refermées. On aurait pu tenter de forcer les choses, mais on savait que c’était la fin».

L’aventure s’achève donc 12 ans après l’idée impromptue du président de la République d’alors. Une période durant laquelle deux passionnés auront réuni une grande équipe et une énorme communauté pour parler sérieusement de sujets pas trop sérieux sans trop se prendre au sérieux. Pas comme cet article, en fait.

Fatigué de ce monde

Fatigué de ce monde

Je suis fatigué de ce monde.

Je suis fatigué de ce monde où l’ego se doit d’être surdéveloppé, au point de ne plus s’intéresser à la personne juste à côté de nous, afin de rester un minimum visible.

Je suis fatigué de ce monde où l’apparence a autant d’importance, où l’habit fait le moine et où il est plus important que paraître que d’être.

Je suis fatigué de ce monde où la moindre différence est perçue comme une monstruosité. Je ne suis pas noir, je ne suis pas une femme, je ne suis pas homosexuel, je ne crois en aucune religion : tout cela ne devrait être que des caractéristiques anecdotiques et pas de la «chance» de ne pas avoir à subir de discriminations.

Je suis fatigué de ce monde où c’était forcément mieux avant, jusqu’à un point où la nouveauté est refusée avant même qu’elle ne soit connue.

Je suis fatigué de ce monde où la connaissance est méprisée, où l’on ne retient que les faits qui nous séduisent sans se poser la moindre interrogation sur le reste afin de rester dans ses certitudes, où l’on essaye même pas de découvrir alors que la connaissance n’a jamais été autant accessible.

Je suis fatigué de ce monde où la majorité se sent obligée de rabaisser les autres et leurs idées pour défendre ses propres convictions.

Je suis fatigué de ce monde où l’on est forcé de se contorsionner dans des cases préformatées proscrivant l’originalité.

Je suis fatigué de ce monde où la peur l’emporte sur la raison.

Je suis fatigué de ce monde où tout cela semble être accepté comme étant normal.

Je suis fatigué de ce monde.

Burger 2017 : fin

Burger 2017 : fin

Il y a un an, je me prenais deux hamburgers chez McDonalds pour étudier leur évolution, en en plaçant un à l’air libre et l’autre «sous cloche».
Celui à l’air libre n’a quasiment pas bougé. Seules les frites se sont un peu ratatinées. Aucune odeur à signaler, si ce n’est peut-être celle du plastique de la boîte.

Celui protégé a pris cher quand à lui. Le moisissement est bien avancé. La boîte a résisté de longs instants à l’ouverture, qui a relaché une odeur très désagréable.

Lecture science #18 : La Relativité

Lecture science #18 : La Relativité

Cette semaine : La Relativité d’Albert Einstein

Il doit exister environ trouze mille ouvrages de vulgarisation des théories de la relativité. Quitte à en choisir un, autant prendre celui écrit par la personne la plus proche de la théorie, à savoir Einstein lui-même.

Il s’agit donc ici d’un «petit livre», comme le dit Einstein, ayant pour but de vulgariser les théories de la relativité restreinte et générale, en ne nécessitant selon l’auteur que des connaissances de bachelier. L’ouvrage consiste donc en une présentation des deux théories, suivie de réflexions sur l’Univers, l’espace et le temps.

Le niveau de bachelier demandé n’est pas de trop pour quelqu’un voulant se plonger totalement dans l’ouvrage. On se retrouve alors avec moult détails mathématiques permettant de mieux cerner l’impact de la relativité en comparaison de la mécanique classique. Et sans pousser aussi loin, les exemples sont suffisamment bien choisis (notamment dans la partie consacrée à la relativité restreinte) pour suivre correctement le raisonnement.

 

À suivre : Tours extraordinaires de mathémagique de Hiéronymus

Lecture science #17 : À la recherche du boson de Higgs

Lecture science #17 : À la recherche du boson de Higgs

Cette semaine : À la recherche du boson de Higgs de Christophe Grojean et Laurent Vacavant

Un petit ouvrage (environ 80 pages) pas cher mais à propos d’une curiosité assez récente : le boson de Higgs. Il s’agit d’une particule du modèle standard, conceptualisée dans les années 1960 puis identifiée par les instruments du LHC en 2012, ayant comme principale propriété de conférer une masse à l’ensemble des particules.

Le livre se découpe en deux parties. La première revient sur le modèle standard de la physique des particules avec une présentation des différentes particules et des forces fondamentales pour en arriver au boson de Higgs. La seconde partie présente la découverte du boson en suivant la conception du LHC, le grand collisionneur de hadrons situé à la frontière franco-suisse.

La courte longueur de l’ouvrage n’apparaît pas comme étant un problème, bien au contraire : je ne vois pas comment il aurait été possible d’en dire plus sans exiger un haut niveau en physique. Un bon niveau me semble d’ailleurs déjà requis pour parcourir le livre sans bloquer à certains endroits ; un glossaire est cependant présent à la fin de l’ouvrage et permet d’être moins perdu si besoin.

Un ouvrage finalement bien sympathique même si, une fois encore, il me semble difficile d’accès pour quelqu’un n’ayant pas quelques connaissances en physique des particules.

 

À suivre : La Relativité d’Albert Einstein