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Mois : juin 2017

Lecture science #17 : À la recherche du boson de Higgs

Lecture science #17 : À la recherche du boson de Higgs

Cette semaine : À la recherche du boson de Higgs de Christophe Grojean et Laurent Vacavant

Un petit ouvrage (environ 80 pages) pas cher mais à propos d’une curiosité assez récente : le boson de Higgs. Il s’agit d’une particule du modèle standard, conceptualisée dans les années 1960 puis identifiée par les instruments du LHC en 2012, ayant comme principale propriété de conférer une masse à l’ensemble des particules.

Le livre se découpe en deux parties. La première revient sur le modèle standard de la physique des particules avec une présentation des différentes particules et des forces fondamentales pour en arriver au boson de Higgs. La seconde partie présente la découverte du boson en suivant la conception du LHC, le grand collisionneur de hadrons situé à la frontière franco-suisse.

La courte longueur de l’ouvrage n’apparaît pas comme étant un problème, bien au contraire : je ne vois pas comment il aurait été possible d’en dire plus sans exiger un haut niveau en physique. Un bon niveau me semble d’ailleurs déjà requis pour parcourir le livre sans bloquer à certains endroits ; un glossaire est cependant présent à la fin de l’ouvrage et permet d’être moins perdu si besoin.

Un ouvrage finalement bien sympathique même si, une fois encore, il me semble difficile d’accès pour quelqu’un n’ayant pas quelques connaissances en physique des particules.

 

À suivre : La Relativité d’Albert Einstein

Carte chance

Carte chance

Septembre 2001. Alors que le monde entrait dans une nouvelle ère, j’entrais au collège.

Juste là, même si j’étais déjà pas à l’aise avec les gens, ça allait : je côtoyais les mêmes personnes depuis l’école maternelle, soit depuis toujours de mon point de vue. Même sans sympathiser avec, j’étais au moins en terrain connu. Mais en entrant au collège, ça change : nouvel endroit, plus grand, plus de monde, quasiment aucune tête connue.

Même en étant très solitaire, il me faut au moins un point de repère, un endroit connu, un personne de confiance (c’est ce qui fait que je suis incapable de voyager, par exemple). Là, rien et après quelques jours, je suis déjà sur le point de m’écrouler.

Heureusement, mon professeur principal l’a repéré, vient me voir à la fin d’un cours pour me parler un peu et me donne ça.

Petit rappel de contexte : en 1999, Pokémon Rouge et Bleu sont arrivés en Europe, avec tout l’emballement qui a suivi et qui a fonctionné sur pas mal de gens de ma génération, dont moi. Quelques concurrents sont apparus, dont Digimon. Que j’ai jamais pu blairer, le voyant comme une copie de Pokémon.

Tout ça pour dire que cette carte ne possède aucune valeur à mes yeux : cadeau bonus venant d’une boîte de Vache qui rit, sur une licence que j’exècre… Mais j’y vois une forme de confiance que me donne ce prof.

À partir de là, je n’accorde de l’importance qu’aux cours et ça va mieux. Je passe tout mon temps seul et je ne me risque pas à sociabiliser mais ça va. Et ça restera comme ça jusqu’à la fin de mes études et c’est même toujours le cas actuellement, à quelques exceptions près.

Par contre, déjà que j’étais pas très à l’aise à l’oral, ça ne s’est pas amélioré par la suite. Je crois que ça m’a été indiqué deux ou trois fois dans mes bulletins…

Lecture science #16 : Les théories scientifiques – 23 théories expliquées

Lecture science #16 : Les théories scientifiques – 23 théories expliquées

Cette semaine : Les théories scientifiques – 23 théories expliquées

Voici quelque chose que j’ai trouvé il y a quelques temps chez un buraliste. Prétendre présenter des théories attire forcément mon regard, je me suis donc laissé tenter.

Dès l’introduction, il y a un truc qui me titille : il en manque. Il est ainsi mentionné que la théorie de l’évolution de Darwin n’est pas présente. En regardant le sommaire, on remarque qu’il manque des théories marquantes (l’atome, la maîtrise du nucléaire…) et que certaines sont présentes alors qu’on ne s’y attendrait pas (l’optique géométrique, la classification de Linné…). Rajoutons des catégorisations étranges (en quatre catégories : physique, astrophysique, chimie et biologie) : pourquoi mettre la relativité générale d’Einstein en physique et la théorie de la gravitation de Newton en astrophysique ?

Concernant le contenu, chaque théorie est présentée en quatre pages, dont une d’illustration. Ce qui fait très court : il y a juste de quoi présenter la théorie, sans pouvoir parler de ses implications. Premier exemple qui me vient en tête : l’impact de la thermodynamique sur la conception des moteurs. Et évidemment, en étant si bref, il y a des cas où le texte manque de clarté.

Et il y a quelques jours, j’ai vu dans les rayonnages un magazine similaire, avec le même titre mais des théories différentes. Ce qui ne fait que renforcer l’impression mitigée laissée, avec un ouvrage qui ne va pas au bout des choses… Mais ça m’a donné envie de trouver et lire un bon bouquin qui présenterait les principales théories scientifiques, pas dans le détail mais en approfondissant suffisamment pour les comprendre simplement et en ayant conscience de leur implication dans l’histoire des sciences et l’Histoire tout court.

 

À suivre : À la recherche du boson de Higgs de Christophe Grojean et Laurent Vacavant

Bon retour à bord de la Terre, Thomas Pesquet

Bon retour à bord de la Terre, Thomas Pesquet

Voilà, après presque 200 jours à bord de l’ISS, Thomas Pesquet est revenu sur Terre hier. Pendant ces un peu plus de six mois, il nous a abreuvé de photos, de vidéos et d’interactions avec l’espace (non, j’ai pas du tout les boules de pas avoir pu participer aux concours pour les jeunes parce que j’ai 26 ans et que la limite d’âge était à 25…).

Vous savez qui est le précédent Français a avoir été dans l’espace ? Sans tricher ! C’est Léopold Eyharts ; son dernier séjour date de 2008. C’est une lointaine époque, où YouTube et les réseaux sociaux étaient encore balbutiants. Cette fois-ci, on a pu suivre la mission Proxima quasiment en temps réel et au cœur de la station. Et forcément, ça touche un paquet de monde (allez voir le nombre de followers de Thomas Pesquet), qui se retrouve d’un coup intéressé par ce qui se passe dans l’espace.

Du coup, à ma très modeste échelle, j’ai essayé de creuser le filon : «Hé, t’as vu, y a l’ISS qui passe dans le ciel. Et le point brillant à côté, c’est Jupiter.». Et je me suis rendu compte qu’il y avait du boulot. Perso, quand on me montre ça :

«Oui, c’est de moi…» (J. S. Bach)

je reconnais immédiatement Jupiter, la Grande Tâche Rouge et les satellites galiléens qui tournent autour. Alors, quand quelqu’un me dit «Qu’est ce que c’est ?», ça me fait un peu mal au cœur… Mais si au moins, ça a donné un peu envie aux gens de lever les yeux vers le ciel (et aussi vers la Terre), c’est déjà ça :).

Et pour finir, une petite pensée pour Thomas : en attendant un futur voyage, peut-être plus lointain que l’ISS, il va désormais être (encore plus) le VRP de l’aérospatiale en France ; bon courage 😀 !

Nolife a 10 ans

Nolife a 10 ans

Dans quelques heures au moment où cet article est posté, Nolife fêtera son dixième anniversaire.

Je n’arrive même pas à évaluer l’impact qu’a eu la chaîne sur ma vie tellement cet influence est importante.

J’écris juste à côté de l’étagère qui contient la plupart de mes livres, DVD et jeux vidéo et si j’en retirais tout ce que j’ai connu plus ou moins directement grâce à Nolife, celle-ci se retrouverait vide à au moins 80%.

Si je suis parti faire de l’informatique après ma prépa au lieu de logiquement partir en licence de maths, c’est peut-être à cause de Compiler.

Les rares fois où j’ai osé sortir de chez moi, c’est pour des évènements en lien avec Nolife.

Les quelques personnes (OK, les deux personnes (je suis vraiment pas très sociable)) que je connais (il m’arrive même de discuter avec elles (dingue)), je les ai connues via Nolife.

Nolife me rappelle constamment que la passion c’est bon, alors que mon environnement a l’horrible insistance de vouloir me ramener au conformisme, au culte de l’apparence, à la vacuité.

Nolife, je la regarde parce qu’elle traite de sujets que j’apprécie mais je la soutiendrais même si elle parlait de couture et de cordonnerie avec ce ton et cette passion.

Nolife, c’est deux personnes qui ont eu une idée complètement folle et qui se sont acharnées à lui donner vie, et ça donne envie de faire de même.

Je n’arrive pas à évaluer l’impact qu’a eu la chaîne sur ma vie mais ce que je peux dire, c’est que sans Nolife, ma vie serait bien plus morne.

Joyeux anniversaire Nolife et merci pour tout !