Lecture science #10 : Le théorème du perroquet

Lecture science #10 : Le théorème du perroquet

Cette semaine : Le théorème du perroquet de Denis Guedj

Pour fêter la 10ème lecture de cette série, une double spécificité. Premièrement, c’est un replay, ou plus exactement un reread : je l’avais déjà lu en entrant en prépa (lire pour le plaisir en prépa, quelle idée à la con :D). Deuxièmement, c’est une fiction : s’il est dans cette rubrique, il y a quand même des choses à apprendre mais c’est principalement une œuvre de fiction.

L’intrigue se situe au début des années 1990, dans une librairie de Montmartre, où cohabitent Pierre Ruche, libraire de 84 ans cloué dans un fauteuil roulant, Perrette Liard s’occupant de la librairie et ses trois enfants, la paire de jumeaux Jonathan-et-Léa et le plus jeune Max, atteint de surdité. La vie de la librairie va se retrouver perturbée par deux évènements :

  • le sauvetage par Max d’un perroquet, malmené aux Puces par deux types bien mis,
  • la réception d’une lettre d’Elgar Grosrouvre, ami étudiant de Pierre et mathématicien disparu depuis un demi-siècle, parti à Manaus, qui lui annonce l’envoi prochain de toute sa collection d’ouvrages mathématiques qu’il a réunis.

 

Une seconde lettre de Grosrouvre leur apprendra que celui-ci annonce avoir résolu deux des plus célèbres conjectures des mathématiques : celles de Fermat et de Goldbach. Désirant garder secrètes ses démonstrations mais se sentant menacé par des personnes souhaitant les acquérir, il prévient qu’il compte les brûler après les avoir transmises oralement à un compagnon. Cette seconde lettre est accompagnée d’une missive de la police de Manaus, annonçant le décès de Grosrouvre dans l’incendie de se demeure.

Voulant alors résoudre les mystères de la disparition de Grosrouvre, de la résolution des conjectures et du compagnon, les membres de la librairie vont alors exploiter les indices laissés par Grosrouvre dans ses lettres, ce qui les conduira à explorer l’histoire des mathématiques, des mathématiciens de l’Antiquité grecque à ceux du XIXème siècle, en passant par Alexandrie et Bagdad.

Concernant les maths, je trouve que c’est un excellent résumé de l’histoire des mathématiques, même si l’on explore pas des sujets parmi les plus évolués comme les ensembles. Mais on a tout de même droit à un bon parcours en géométrie, arithmétique, algèbre… Et pour la partie fictionnelle, le fait de me replonger dans une œuvre de fiction pour la première fois depuis un moment me révèle bien que c’est pas du tout mon truc, j’en reparle dans le prochain billet…

 

À suivre la semaine prochaine : Eurêka ! Les grandes inventions de l’Histoire de Gérard Piouffre

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