Cheeseburger, Islande et oxygène

Cheeseburger, Islande et oxygène

2009. Partie des États-Unis deux ans plus tôt, la crise économique a fait des ravages en Europe. L’Islande est particulièrement touchée : le système bancaire se retrouve à la limite de l’effondrement, l’État islandais lui-même frôle la faillite et la couronne locale s’est fortement écroulée tout au long de l’année 2008. L’une des conséquences de cette situation morose est la décision prise par McDonald’s de fermer tous ses restaurants présents en Islande en 2009. La veille de la fermeture du dernier restaurant, un habitant de l’île, Hjörtur Smárason, décide d’acheter un dernier menu et de le garder en souvenir. Plus de sept ans plus tard, le hamburger et les frites sont toujours là, en train de moisir. Ou pas, justement. Il est même désormais possible de voir le burger en direct sur Internet, filmé par une webcam.

J’ai décidé de reproduire cette expérience à l’occasion de cette nouvelle année qui débute (à la disparition de McDonald’s près, don’t panic). En ce 1er janvier, j’ai donc été récupéré deux cheeseburgers et un cornet de frites : un fort investissement, mais c’est pour la science ! Deux burgers pour tester deux situations différentes.

Le premier est placé dans un récipient clos, comme le burger islandais actuellement

Le second est quand à lui laissé à l’air libre.

Les deux échantillons de test seront conservés à température ambiante, dans une pièce non chauffée en hiver et non ventilée en été (oui, j’ai pas que du temps à perdre, j’ai aussi de la place :D).

Je ferais un point ici-même de temps en temps pour faire le point sur l’évolution de la situation de cette junk food :).

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