On peut prendre beaucoup de plaisir, même avec une petite (focale)

On peut prendre beaucoup de plaisir, même avec une petite (focale)

Instant Debug Mode : jusqu’à présent, tout ce que j’ai écrit ici l’a été de nuit. Par exemple, là, je commence l’écriture de cet article à 3h09 (edit de fin de rédaction : je termine à 4h24…). Puis je poste ça après un peu de dodo et une passe de relecture, histoire de vérifier que je n’ai pas écrit trop de bêtises à une heure un peu tardive :D.

Bref, il est un peu plus de 3h du matin et c’est une nuit de Pleine Lune, du coup j’ai sorti le télescope pour prendre quelques clichés. Télescope acquis il y a quelques mois mais c’était une idée qui me traînait en tête depuis un bon moment déjà. Par contre, l’objet que j’avais à l’esprit tourne autour des 1000€ et est donc un peu hors de portée pour le moment (mais qui sait, peut-être pour l’été prochain… ^^). Je me suis donc rabattu sur plus modeste : un Omegon N 76/700 AZ-1, pour à peine 70€ sur Amazon.

Et c’est déjà très bien pour prendre son pied ! Bon, il faut être honnête, son usage est bien évidemment fortement limité. Ainsi, ce n’est pas un outil fait pour observer le ciel profond, à quelques exceptions près (et encore, j’ai pu observer la Galaxie d’Andromède, mais elle rend mieux et est plus simple à trouver avec une simple paire de jumelles). Vous risquez aussi d’être déçu sur quelques planètes : ne vous attendez pas à voir ça en pointant Mars, il faudra se contenter d’un gros point rougeâtre.

Mais il y a quand même quelques trucs très jolis à voir et suffisamment intéressants pour y avoir passé pas mal de temps ces derniers mois.

  • Jupiter : déjà, c’est très gros, du coup, ça aide pour l’observation et même avec un petit engin, on peut déjà distinguer quelques volutes rouge-orangées sur un fond plus clair. Mais ce n’est pas tout, parce qu’on peut également apercevoir les quatre lunes galiléennes : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ce ne sont que quatre petits points mais ils sont clairement visibles et on peut ainsi observer leur rotation autour de Jupiter.
  • Saturne : plus petit et plus loin que Jupiter, donc forcément plus discret dans l’oculaire. Mais ça, c’est sans compter sur les anneaux, qui sont clairement visibles ! Et se dire que ce petit point lumineux qu’on voit dans le ciel possède cette structure en réalité, c’est juste super classe.
  • La Lune : évidemment ! Déjà, quand on débute avec un télescope, c’est juste la cible parfaite : vu sa taille dans le ciel, difficile de la rater :). Mais surtout, que de détails : les mers, les cratères, les ombres… On peut même prendre plaisir à voir quelques bribes nuageuses passer devant notre satellite. Par contre, l’acquisition d’un filtre n’est peut-être pas superflue, afin de diminuer la luminosité en sortie, surtout aux alentours de la Pleine Lune.

Ultime avantage de ces trois larrons : ils sont visibles à l’œil nu, même dans un environnement lumineux (j’ai pas non plus essayé dans un endroit du genre Paris, mais je pense que dans ce cas-là, le plus gênant serait de trouver un endroit dégagé de bâtiments). Du coup, sous réserve qu’ils soient présents dans le ciel (quand même :D), il n’y a pas de raisons pour les rater :).

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